Vous êtes-vous déjà perdu dans le Val sans retour ?
A la tombée du soir, quand le soleil rougeoie,
Quand de la terre émane une odeur de tourbe.
Que la brume, tel un manteau, vous enveloppe,
et vous transporte vers un autre monde
Où tout peut arriver.
Les arbres menaçant s’écartent à votre passage,
Le clapotis de la rivière devient rire cristallin,
La Dame du Lac est toute proche.
Des bruits furtifs vous entourent,
Et vous semblez discerner dans la brume,
Les chapeaux colorés des Korrigans malicieux .
La forêt vous emporte, dans une folle ronde,
Où toutes les légendes deviennent réalité.
Ecoutez ses propos, elle raconte son histoire,
Et si dans le lointain, l’écho d’un gémissement
Vient vous glacer le sang,
Ne craignez rien, il vous appelle,
De sa prison de verre, Merlin.
Dianann
Prenez soin de vous
Merci et prenez soin de vous également
Merci pour ses écrits journaliers, qui
apaisent en ces temps particuliers, où
dans la nuit de ma forêt intérieure, vos
mots y mettent une chaude lueur.