Le Voyage de Bran
Voici une branche du pommier d’Emain
que je t’apporte, pareille aux autres;
des rameaux d’argent blanc sont sur elle,
des sourcils de cristal avec des fleurs.
Il y a une île lointaine;
alentour les chevaux de la mer brillent,
belle course contre les vagues écumantes;
quatre pieds la supportent.
Charme des yeux, glorieuse étendue
est la plaine sur laquelle les armées jouent;
la barque lutte contre le char,
dans la plaine méridionale de l’Argent Blanc.
Des pieds de bronze blanc la supportent,
brillant à travers les siècles de beauté;
jolie terre à travers les siècles du monde,
où se répandent maintes fleurs.
Un vieil arbre est là avec les fleurs,
sur lequel les oiseaux appellent aux heures;
en harmonie ils ont l’habitude
d’appeler ensemble à chaque heure.
Des splendeurs de toute couleur brillent
à travers les plaines aux jolies voix;
la joie est habituelle; on se range autour de la musique,
dans la plaine méridionale de la Nuée d’argent.
Inconnue la plainte ou la traîtrise
dans la terre cultivée bien connue;
il n’y a rien de grossier ni de rude,
mais une douce musique qui frappe l’oreille.
Ni chagrin, ni deuil, ni mort,
ni maladie, ni faiblesse
voilà le signe d’Emain;
rare est une pareille merveille.
Beauté d’une terre merveilleuse,
dont les aspects sont aimables,
dont la vue est une belle contrée,
incomparable en est la brume.
Imram Brain male Febail
(extrait de cinquante quatrains)
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Dianann
Prenez soin de vous
Un recueil d’images qui ouvrent l’imaginaire à tous les possibles.
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Merci Dianann, je plussoie pour la suite!